Une commune où se loger est un droit

Le logement est un droit. Ça ne sert pas à se faire de l’argent, mais bien à se loger décemment. Nous voulons une commune où se loger sans se ruiner est une évidence pour chacun, où les loyers baissent. Ce n’est pas tenable de dépenser plus de la moitié de ses revenus pour se loger. Nous voulons que le logement soit géré par les pouvoirs publics et pas par de gros promoteurs immobiliers qui ne cherchent qu’à se faire de l’argent à tout prix et qui font exploser les loyers. Nous voulons une commune écologique, où les familles peuvent vivre près de leur travail pour diminuer les embouteillages. Une commune où les familles sont en bonne santé dans des logements de qualité, rénovés et aux normes. Nous voulons plus de logements et des kots publics, car le marché privé n’est pas capable de répondre aux besoins des gens. Nous avons besoin de plus de logements sociaux et communaux, rénovés, modernes et de qualité, car nous ne pouvons pas habiter sur une liste d’attente. Nous voulons aussi faciliter l’accès à la petite propriété et diminuer le cadastre pour les petits propriétaires.

Ce que nous voulons

Un. Des loyers abordables dans des logements de qualité

  • Nous voulons baisser les loyers, par une grille qui fixe des prix maximums en fonction de la qualité du logement (nombre de chambres, chauffage, superficie, salubrité, etc.). 
  • La commune doit donner le bon exemple et appliquer cette grille des loyers sur son propre parc de logement.
  • Nous voulons une attestation de conformité pour chaque logement locatif. Comme tout véhicule en circulation, chaque logement loué sera soumis à un contrôle de qualité.
  • La commune gérera elle-même un site internet avec tous les logements à louer. Avec un label de qualité et une indication du loyer réel ainsi que celui soumis à la grille des loyers. 
  • Nous voulons avec la baisse des loyers faire baisser également le prix d’achat des logements, permettant aux familles de rester habiter dans la commune. 
  • Nous voulons rendre abordable l’isolation des logements via un mécanisme de tiers payant.
  • Nous diminuons le cadastre pour les petits propriétaires.

Deux. Une politique ambitieuse de logement public moderne

  • Nous voulons une politique ambitieuse de construction de logements publics modernes dans les communes, afin d’atteindre à moyen terme 20 % de logements sociaux sur l’ensemble de la région bruxelloise. 
  • Nous proposons un plan ambitieux de rénovation du parc de logements sociaux pour réduire au maximum l’inoccupation structurelle dans les logements sociaux, l’humidité et la perte énergétique par le manque d’isolation dans les logements habités. 
  • Nous voulons que la création d’au minimum un tiers de logements publics dont 20% sociaux dans les gros projets immobiliers privés soit obligatoire et sans dérogation possible.
  • Nous voulons des contrôles stricts et plus réguliers sur la conformité des logements pour assurer la sécurité des locataires.
  • Nous voulons plafonner les charges locatives à au plus 10 % du loyer. 
  • Nous renforçons la collaboration entre LOJEGA et la Société du logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB) pour construire du logement social. 
  • Nous récupérons des terrains et logements abandonnés pour construire du logement public, avec des espaces verts. 
  • Nous plafonnons l’indexation des loyers à 2% dans les logements communaux et sociaux.

Trois. Répondre aux besoins des gens et pas aux profits des promoteurs

  • Nous mettrons sur pied une société intercommunale de création, de rénovation et d’isolation des logements. 
  • Dans les projets de nouvelles constructions de cette société, nous prévoyons un tiers de logements sociaux et deux tiers de logements publics à prix abordable.
  • Nous mettrons sur pied un registre des logements, de bureaux inoccupés et de terrains vides pour avoir un recensement correct, par des contrôles permanents ainsi que par la signalisation des citoyens. 
  • Tout logement laissé vide pendant trois ans sera remis dans les mains des pouvoirs publics. Pour agrandir le parc de logements publics et sociaux, nous voulons aussi utiliser et améliorer le droit de préemption. 
  • Nous voulons renforcer les contrôles sur les projets immobiliers : des règles strictes par les plans d’affectation du sol pour répondre aux besoins en logement des habitants, une implication des habitants et des comités de quartier dans le contrôle des permis accordés.
  • Nous garderons le patrimoine de la commune : pas de vente de terrains appartenant à la commune à des promoteurs privés. Des concessions à des promoteurs ne seront accordées que par un bail.

Quatre. Financement

  • Nous défendons un précompte immobilier progressif: plus faire contribuer les multi-bailleurs, les grandes entreprises, et diminuer le cadastre sur les petits propriétaires
  • Nous supprimerons les niches fiscales qui permettent aux promoteurs immobiliers de ne pas payer les droits d’enregistrement.
  • Une partie des rentrées de la taxe des millionnaires sera affectée à la création de logements publics. 
  • Nous augmentons la taxe sur les terrains laissés à l’abandon dans un but de spéculation immobilière.
  • Nous augmentons les charges d’urbanisme pour construire plus de logements et d’équipements publics dans les gros projets immobiliers.