Une commune culturelle pour tous
Nous voulons une rupture avec la politique actuelle, où les citoyens et citoyennes, comme les travailleurs et travailleuses du secteur, subissent le sous-financement structurel de la culture. La culture doit être accessible à tous et toutes et la participation à l’activité et à l’éducation artistiques doit être encouragée afin de garantir la diversité et richesse de la vie culturelle. La culture est un espace qui réunit, qui nous pose des questions, qui fait réfléchir sur la société dans laquelle on vit. Investir dans la culture, c’est valoriser l’humain.
Ce que nous voulons
Un. Pour une culture populaire riche
- Nous élargissons la gratuité des musées et l’étendons aux activités qui ont lieu au sein de l'infrastructure culturelle communale.
- Nous diminuons graduellement les tarifs des bibliothèques, des théâtres et des salles communales
- Les associations permettant aux jeunes (et moins jeunes) d’exercer une activité artistique sont mieux soutenues par les pouvoirs locaux.
- Nous investissons dans les centres culturels et des bibliothèques publiques, comme des lieux de détente, de jeux, d’information, de débat, d’échanges et d’apprentissage.
- Nous diversifions la programmation de nos maisons de la culture pour qu’elles s’adressent à tous les âges et toutes les communautés.
- Nous imposons des quotas de représentativités dans les structures culturelles de la commune. Des jeunes, des femmes et des représentants et représentantes des différentes communautés, pour que tout le monde bénéficie d’une offre culturelle riche et dans laquelle ils peuvent se reconnaître.
Deux. Permettre à tous et toutes de contribuer à la vie culturelle
- Nous instaurons un réseau de coordinateurs culturels de quartier. Ces coordinateurs sont chargés de repérer les besoins et aspirations locales sur le plan culturel et de mettre en œuvre des initiatives pour y répondre. Ces opérateurs sont en lien avec les écoles, les centres de culture et le tissu associatif de la commune. Une attention particulière est donnée aux jeunes, aux nouveaux styles artistiques et au street art.
- Nous donnons les moyens humains et financiers aux écoles communales d’accorder une place beaucoup plus importante aux pratiques artistiques, et ce, dès le plus jeune âge. Les associations qui permettent aux jeunes (et moins jeunes) d’exercer une activité artistique sont également mieux soutenues.
- Nous soutenons davantage les associations qui permettent aux jeunes (et moins jeunes) d’exercer une forme d’activité culturelle ou artistique.
Trois. Pour des conditions de travail dignes dans le secteur de la culture
- Promouvons le respect et l’attention accordés à une charge de travail raisonnable pour les travailleurs du secteur de la culture. Les lieux culturels doivent reçevoir les moyens nécessaires pour pouvoir engager des travailleuses et des travailleurs afin d’assurer une programmation riche.
- Réinvestissons dans des postes de concierge, de personnel de cafétéria, d’ouvriers qualifiés, de collaborateurs logistiques, etc. Nous avons trop économisé sur ces postes ces dernières années. Assurons des emplois dignes et pérennes au lieu d’emplois précaires et de faux statuts.
- Nous instaurons le concept de poète de la commune, tel qu’il existe dans certaines communes (Anvers), et élargissons à d’autres disciplines artistiques. Un poète de la commune reçoit une résidence artistique, il est invité à écrire des poèmes, généralement pour une période limitée, sur sa commune, sur les événements qui s'y déroulent ou qui sont d’actualités. Nous voulons élargir ce concept aux autres disciplines artistiques.
Quatre. Un réseau dense de l’art et de culture dans les quartiers
- Nous augmentons, redéfinissons et répartissons les moyens communaux pour la culture de manière transparente et adaptée à la réalité des besoins.
- Les organes de décisions et le contrôle des structures publiques de gestion culturelle doivent être fait par des commissions mixtes et représentatives (politiques, acteurs culturels et citoyens).
- Nous indexons toutes les subventions destinées aux opérateurs culturels.
- Nous encourageons les initiatives qui dépassent les frontières linguistiques et culturelles, et nous rapprochons les communautés.
- Nous investissons dans la diversité culturelle et linguistique en élargissant les catalogues de livres, jeux et médias divers dans nos bibliothèques et nos ludothèques. Les moyens actuels doivent servir à garantir une offre plus large et représentative des diversités linguistiques de la commune.
- Nous mettons en location les salles communales à des tarifs démocratiques pour les organisations et les associations culturelles.
- Nous ouvrons le patrimoine urbain et les écoles aux organisations, aux artistes, aux citoyens et aux aventures culturelles, sans oublier les moyens pour permettre cet accueil au niveau de la conciergerie.
- Nous voulons réintroduire dans toutes les écoles l’éducation à l’art et à la musique.
Cinq. Œuvrons pour une culture riche et diverse
- Nous appliquons une politique interculturelle associant néerlandophones, francophones et les cultures issues des différentes migrations. Nous proposons de favoriser les échanges transversaux et la mise en commun dans les centres culturels, les maisons de jeunes, les maisons de quartier, les écoles, mais aussi les échanges de pratiques et des projets de terrain.